Newsletter n°6 – 2005
Edito
Construire de grands yachts à voile comme à moteur demande beaucoup de qualités : rigueur, organisation, pragmatisme, coordination du bureau d’étude et des compagnons de l’atelier. Le tout accompagné d’une grande passion sans laquelle JFA ne serait jamais arrivé à ce niveau.
Cette passion est d’autant plus essentielle lorsque nous conduisons simultanément la construction de yachts très différents tels qu’un voilier de 82’ et un motoryacht de 138’ pour des armateurs exigeants. Aussi, il est bon de se rappeler qu’il ne suffit pas de vendre mais qu’il faut construire ! En respectant qualité, temps de production et planning de livraison.
Pour cela il faut un homme hors pair ! Il doit non seulement être bon chef d’orchestre mais également homme de l’art capable d’apprécier la qualité, capable de relayer auprès de tous les corps de métier le goût pour ces petits «riens» qui font toute la différence entre un bateau et un yacht. Cet homme existe, il oeuvre à mes côtés depuis dix sept ans. Ebéniste de formation, passionné de sports mécaniques et plus particulièrement de moto, il a accumulé au cours de ces dernières années une expérience en matière de construction de yachts assez exceptionnelle. Sa qualité première ?
Gentillesse ou sens pratique ? Les deux ! Sa connaissance du terrain, de chacun des métiers nécessaires à notre tâche, lui a permis de ne jamais perdre de vue le bon sens. Ce bon sens qui a permis à JFA de construire des yachts «sans problème», de ne pas céder à des idées un peu trop «optimistes» de jeunes ingénieurs.
Bref l’intelligence de l’autodidacte a permis à JFA de se hisser à un très haut niveau dans son métier. Je veux parler de Frédéric Breuilly dit «Fredo», associé depuis toujours dans nos aventures de constructeur de yachts.
La réalisation de ces «cathédrales» des temps modernes serait impossible sans sa présence et ses savoirs. Je suis persuadé que notre passion commune du beau, de l’indispensable qualité ainsi que notre amour pour notre métier nous permettra sans aucun doute de construire d’encore plus beaux yachts. Pour, nous l’espérons, votre plus grande satisfaction.
Frédéric Jaouen
Les commentaires sont fermés